Kom-Ombo Temple
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Triade : Sobek, Hathor & Khonsou
Triade : Horus Haroëris, Tasenetnophret & Panebtaoui


Kom Ombo (à 165 km au sur de Louxor).

Sur une colline que l'on voit de loin s'élève le temple double dédié au dieu Sobek (à tête de crocodile) et au dieu Haroëris (à tète d'épervier). Les deux entrées du pylône conduisent à la cour à portique, aux deux hypostyles et à trois chambres, tous à deux entrées et sorties correspondant aux sanctuaires des deux dieux. Trois Ptolémées contribuèrent à la construction de ce temple qui commença au début du IIe siècle avant J.-C. Comme au temple d'Edfou la cour est dallée. Au centre on voit les ruines d'un autel et tout près des bassins de granit. Les colonnes de l'hypostyle se terminent par des chapiteaux à forme florale. Noter au bas des architraves les lignes et les ébauches des artistes dont les travaux n'ont pas été achevés. On peut voir dans les deux sanctuaires les socles de granit noir sur lesquels reposaient les barques sacrées transportant les dieux. Tous les murs du temple, les couloirs et les enceintes sont ornés de bas-reliefs parfois encore couverts de peinture.

Dans le désert, près du village, on a découvert une nécropole de crocodiles et d'autres animaux sacrés. De la terrasse du temple on voit le Nil et sa vallée.



KÔM-OMBO

Situé à une quarantaine de kilomètres au nord d’Assouan, au cœur d’un important bassin agricole, le temple de Kôm-Ombo a remplacé, à l’époque ptolémaïque, un ancien sanctuaire de dimensions moindres (blocs d’un Sésostris, d’Aménophis I, d’Hatchepsout, de Thoutmosis III et de Ramsès II). Il se dresse au sommet d’une colline, le long du fleuve qui, par érosion, a fait disparaître plusieurs installations annexes. De façon fort originale, le temple de Kôm-Ombo est un temple double, dédié à deux triades distinctes; l’une est dirigée par le dieu-faucon Haroëris (Horus l’Ancien), l’autre par le dieu-crocodile Sobek ; le jeu complexe des portes permettait de les isoler ou de les associer selon les nécessités du culte. À l’arrière du pylône, dont il ne reste que quelques assises, une vaste cour donnait accès à deux salles hypostyles: le pronaos et la salle d’apparition; puis trois autres salles conduisent vers le double sanctuaire. Outre les cartouches des souverains lagides, on note ceux d’empereurs romains, dont Macrin et Diaduménien (217). Une scène gravée sur le mur d’enceinte est unique: entre le roi agenouillé et le dieu est figurée une sorte d’armoire contenant des instruments de chirurgie. À l’avant du temple se trouvait un mammisi (temple de la Naissance), œuvre de Ptolémée Évergète II, qui a été en grande partie emporté par le Nil. La chapelle d’Hathor est mieux conservée; selon une inscription en grec, elle fut décorée sous l’empereur Domitien par dame Petronia et ses enfants, en l’honneur d’Aphrodite; on y trouve aujourd’hui entreposées des momies de crocodiles provenant de la sépulture de ces animaux sacrés située à un kilomètre au sud du temple.
 
 

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